Le Pacte mondial pour les migrations de l'ONU

 

Ces 10 et 11 décembre 2018 se tiendra, à Marrakech, une conférence des Nations Unies visant à faire adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, également connu sous le nom de Pacte de Marrakech.

 

Afin qu'ils se fassent eux-mêmes une opinion la plus objective possible sur ce qu'implique cet accord, nous invitons nos lecteurs à prendre connaissance de ce document, qu'ils trouveront ici, et de le lire dans son intégralité.

 

Alors que 191 pays (c'est-à-dire presque l'entièreté des pays du monde, l'ONU comptant 193 pays membres et reconnaissant, en plus, 4 pays non-membres) ont accepté l’accord sur la création d'un pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières à New York en juillet 2018, plus d'un tiers d'entre eux, et non des moindres, le rejettent désormais et la liste de ces désistements ne cesse de s'allonger. C'est ainsi, par exemple, que les États-Unis d'Amérique n'ont même pas voulu participer à la négociation de l'accord et que d'autre pays non seulement ne signeront pas le pacte, mais ne seront même pas présents à Marrakech ces 10 et 11 décembre 2018 : il en va ainsi des Pays-Bas, du Danemark et de l'Estonie. Parmi ceux qui refusent de signer ce pacte, en plus des États-Unis d'Amérique, des Pays-Bas, du Danemark et de l'Estonie, on compte au moins la Suisse, l'Autriche, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Hongrie, la Slovaquie, la Pologne, la République dominicaine, l'Australie et Israël.

 

C'est ainsi, par exemple, que le Times of Israel du 20 novembre 2018 nous apprend que Benjamin Netanyahou, Premier ministre d'Israël, de 1996 à 1999 et depuis 2009, a déclaré :

 

"We have a duty to protect our borders against illegal infiltrators. That’s what we’ve done, and that’s what we will continue to do."

 

ce qui signifie en français ;

 

« Nous avons le devoir de protéger nos frontières contre les infiltrés illégaux. C'est ce que nous avons fait et c'est ce que nous continuerons à faire. »

 

La Belgique doit en faire de même : protéger ses frontières.

 

Deux analyses fort pertinentes

 

Nous vous invitons à écouter l'analyse que font de ce pacte, d'une part, François Asselineau et, d'autre part, Virginie Vota, deux orateurs qui, malgré leurs divergences idéologiques, arrivent à la même conclusion : il ne faut pas signer ce pacte mondial pour les migrations de l'ONU.

 

 François Asselineau, le 02 décembre 2018

ONU : Le Pacte de Marrakech

 

 

Virginie Vota, le 04 décembre 2018

Pacte mondial pour les migrations de l'ONU (10 décembre 2018)

 

La Belgique aurait-elle donné sa parole de signer ce pacte ?

 

Afin d'exercer une pression morale sur le public, une certaine presse voudrait nous faire croire que la Belgique aurait prétendument donné sa parole de signer ce pacte. Cette allégation est sans valeur aucune. En effet, en droit international, des pays peuvent tenter de s'entendre sur le contenu d'un texte sur lequel ils envisagent de se mettre d'accord, c'est le stade actuel des négociations relatives à ce Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, stade qui n'engage à rien. Ensuite, vient éventuellement, pour les pays qui le désirent, la signature du document, traité, accord, pacte, peu importe, stade qui lui non plus n'engage toujours à rien. En effet, ce n'est qu'à l'étape suivante, à savoir la ratification, éventuellement accompagnée d'amendements, du texte par un pays donné que celui-ci engage sa parole. Et encore : certains accords ne deviennent réellement effectifs que s'ils ont été ratifiés par une certaine proportion, ou par un certain nombre, de signataires.

 

Dans le cas qui nous occupe ici, la Belgique n'a donc aucune obligation de signer le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

 

Qu'un pays soit « obligé » de signer un traité serait un non-sens et un procédé d'une violence inouïe !

 

Mais cela s'est déjà vu ! Ainsi par exemple, alors même que le premier des quatorze points de Wilson¹ commençait par les mots "I. Open covenants of peace, openly arrived at", ce qui signifie en français «II. Des traités de paix ouverts, auxquels on a librement abouti », l'Allemagne a été écartée de la Conférence de paix de Paris de 1919, organisée par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale et qui avait pour objet de négocier les traités de paix entre les Alliés et les puissances vaincues. Lorsque, le 07 mai 1919, fut organisée une séance spéciale de cette conférence pour la remise solennelle du Traité aux vaincus, le gouvernement allemand, au motif que, puisqu'il avait été tenu à l'écart des négociations, il n'avait rien pu objecter, déclina l'invitation et déclara que, dans de telles conditions, un simple courrier suffisait. Aussitôt, dans le camp des Alliés, on prit des dispositions militaires et le Président de la Conférence envoya une note comminatoire à l'Allemagne. Le Comte von Brockdorff-Rantzau, chef de la délégation allemande ainsi convoquée, dut presque y être amené manu militari. Le traité définitif fut remis le 16 juin au gouvernement allemand avec ultimatum de cinq jours au-delà duquel l’armée française envahirait l’Allemagne. Celle-ci, ne pouvant accepter une telle humiliation, vit son chancelier, Philipp Scheidemann, démissionner ainsi que tout son gouvernement. Un gouvernement de fortune fut alors constitué et céda sous la menace, l’armée allemande n’étant pas en mesure de résister. Le 28 juin 1919, le traité de Versailles fut signé. Il ne sera pas ratifié par les États-Unis d'Amérique.

La suite est connue : le traité de Versailles portait déjà en lui les germes de la Deuxième Guerre mondiale...

 

Forcer une partie à signer un document témoigne d'une soumission à lui imposée, ce qui n'augure généralement rien de bon pour l'avenir. Que vaut, en effet, un engagement pris sous la contrainte ?

 

 

 

 

¹Le 08 janvier 1918, le président des États-Unis d'Amérique Thomas Woodrow Wilson prononça un discours resté célèbre contenant quatorze points nécessaires, d'après lui, à l'obtention de la paix. Ces quatorze points, dont la plupart inspireront le traité de Versailles de 1919, sont connus sous l'appelation de « quatorze points de Wilson ».

Woodrow Wilson          

Un pacte non contraignant ?

 

On voudrait nous faire croire, avec insistance, que le pacte mondial pour les migrations de l'ONU ne serait pas contraignant. Une telle affirmation est un non-sens, pour ne pas dire un mensonge éhonté ! En effet, si ce pacte n'était pas contraignant :

 

• Pourquoi le signer ? Quelle serait son efficacité ?

 

• Pourquoi tant de travail, tant de négociations pour aboutir à une simple déclaration ?

 

• Pourquoi tant de pays, et non des moindres, refuseraient-ils de le signer ?

 

• Pourquoi des partis politiques, tels la N-VA, très attentifs à la question de l'immigration refuseraient-ils de le signer ?

 

 

De plus, comme nous le confirme Marc Bossuyt, ancien président de la Cour constitutionnelle de Belgique et baron du royaume, l'existence même du texte permettrait à des juges de s'en saisir dans leur juridiction.

 

 

Un texte de droit détermine ce qui est autorisé ou interdit à ceux qui y sont soumis et, par conséquent, ne devrait en aucun cas être adopté à la légère sous le prétexte fallacieux qu'il serait prétendument non contraignant.

 

 

Charles Michel, le Premier ministre de la Belgique va même jusqu'à affirmer que ce pacte serait même l'inverse de l'ouverture des frontières ! Une telle déclaration est tout simplement ahurissante ! En effet, si ce pacte était réellement non contraignant, comme on tente de nous le faire croire, quel pouvoir aurait-il à fermer les frontières ? Et si ce pacte avait réellement le pouvoir de fermer les frontières et de contrôler l'immigration, pourquoi la N-VA ne s'empresserait-elle pas de faire la promotion de son adoption ?

 

Et quand Charles Michel déclare (entre 55'' et 1'06'') :

 

« Ceux qui pensent qu'on peut gérer tout seul dans le repli sur soi les questions migratoires sans avoir une coopération européenne ou internationale soit pensent quelque chose qui est absurde, soit ne disent pas la vérité à nos citoyens. »

 

Nous lui retournons le compliment : Monsieur Michel, soit vous pensez quelque chose qui est absurde, soit vous ne dites pas la vérité à nos citoyens.

 

En effet, il faut savoir que c’est l’Union européenne, via notamment les articles 67, 77 et 79 du TFUE, qui fixe les quotas migratoires. La seule façon pour la Belgique de décider elle-même de la politique qu'elle entend mener en matière d'immigration consiste à recouvrer sa souveraineté en sortant de ce carcan qu'est l'Union européenne par la mise en œuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne.

 

Et cela, contrairement à la sempiternelle propagande européiste, ne constituerait aucunement un repli sur soi mais serait, au contraire, le fait d'un pays qui se dresse pour prendre lui-même son destin en main.

 

Pour reprendre l'exemple cité plus haut d'Israël, ce pays est à peu près 20 % moins peuplé que la Belgique et à peu près 30 % moins vaste que la Belgique. Qui plus est, Israël est en guerre et est au cœur d'une zone d'affrontements militaires, ce qui n'est pas le cas de la Belgique, ce qui devrait simplifier d'autant plus la tâche de celle-ci. Si Israël, comme d'autres pays relativement petits et relativement peu peuplés, et parfois même en guerre, parviennent à protéger leurs frontières, il est évident que la Belgique le peut tout aussi bien et le doit.

 

Démocratie ?

 

Ni le Premier ministre Charles Michel ni le gouvernement ni le Parlement n'ont la moindre légitimité pour signer un tel pacte. En effet, aucune personne n'a été élue en précisant dans son programme qu'elle favoriserait une immigration de masse en signant un Pacte mondial pour les migrations. Une question si lourde de conséquences doit être décidée par le peuple et, pour cela, il n'existe qu'un moyen : le référendum. Celui-ci est une des conditions nécessaires à l'existence d'une démocratie.

 

Cette question du référendum sera l'objet d'un prochain article.

 

Vider les sociétés de départ de leurs forces vives

 

Ces migrations de masse vident les sociétés de départ de leurs forces vives qui perdent ainsi des cerveaux, une main d'œuvre, ainsi que des hommes en âge et en force de se battre pour défendre leur pays. À ce propos, au lieu de vouloir accueillir des millions de réfugiés en Europe, si l'objectif de l'Occident était vraiment d'aider ces populations en détresse, il ferait mieux de ne pas fomenter des guerres dans ces pays afin d'y semer la mort et la désolation et d'inciter, de forcer parfois même, un nombre sans cesse plus élevé de personnes à s'expatrier, à quitter la terre de leurs pères. Et tout cela pour se voir finalement réduites au statut d'esclaves modernes dans un pays qui n'est pas le leur et où dominent - pour combien de temps encore ? - une culture, une langue et bien souvent une religion, qui ne sont pas les leurs. Ce nomadisme imposé par une minorité est une nouvelle forme de traite négrière.

 

Un problème ne saurait se résoudre en tentant de soigner ses symptômes : un problème se résout en en traitant les causes.

 

Il faut bien comprendre le procédé fréquemment utilisé qui consiste, pour le pouvoir, à créer lui-même des problèmes afin d'avoir la possibilité de présenter des prétendues solutions qui ne servent que ses propres intérêts.

 

 

 

 

Cette pratique s'inscrit dans le cadre de la guerre cognitive qui nous est menée par l'oligarchie au pouvoir qui a la ferme intention de rester en place. Pour ce faire, elle n'a de cesse de manipuler les masses. L'arsenal développé à cette intention compte neufs techniques principales dont l'une consiste à créer des problèmes pour ensuite «_offrir », imposer en fait, des « solutions » qui ne sont en réalité que des mesures qui servent ses propres intérêts.

 

L'ennemi du pouvoir en place, c'est vous.

 

 

Comme l'a écrit George Orwell dans son incontournable chef-d'œuvre 1984 (Folio, 1950, p. 283) :

 

« La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets et l'objet de la guerre n'est pas de faire ou d'empêcher des conquêtes, mais de maintenir intacte la structure de la société. »

 

 

Kémi Séba est une figure de proue du panafricanisme contemporain. À ce titre, l'intérêt de l'Afrique et celui des Africains est au cœur de ses préocupations. Voici un extrait de ce qu'il pense de ces mouvements massifs de population de l'Afrique vers l'Europe :

 

Kémi Séba, le 21 novembre 2018

Interview par Thinkerview

 

La sincérité, la brutalité même aux yeux de certains, de ce propos ne lui enlève aucunement de sa pertinence. Une forme, peut-être déplaisante à certains, ne doit aucunement empêcher de réfléchir au fond d'un message.

 

Kémi Séba nous dit, entre autres :

 

« Mieux vaut risquer nos vies sur le continent, comme nous on essaye de le faire, que risquer sa vie pour traverser la Méditerranée et finir esclave dans le sud de l'Italie. »

 

« On a déjà été saignés par l'esclavage. On a été saignés par la colonisation. [...] Pour moi, aujourd'hui, c'est de l'esclavage moderne. »

 

« Ça crée quoi ? Des tensions communautaires parce que les nôtres, lorsqu'ils viennent avec un autre schéma civilisationnel chez vous... Déjà, dans vos pays, il n'y a pas de boulot pour les populations autochtones. D'autres viennent, pensant qu'ils vont connaître l'eldorado, ils connaissent l'enfer. Il y a des tensions qui peuvent être évitables et qui ne sont présentes que parce que l'oligarchie occidentale et l'oligarchie africaine sont en concubinage pour justement se faire le maximum de blé. »

 

« Le sauvetage, il se situe pas là. Le sauvetage, il se situe sur le terrain de la justice sociale »

 

« Non, qu'ils sauvent déjà les leurs. Il y a beaucoup de SDF en France. Je ne comprends pas pourquoi l'Aquarius n'essaye pas de sauver déjà les SDF français qui meurent en hiver sous -5 °C. »

 

Voici l'entretien complet de Kémi Séba chez Thinkerview.

 

Une promesse d'eldorado

 

Le Pacte pour les migrations de l'ONU contient vingt-trois objectifs², dont la liste figure aux pages 7 et 8 du document. Comme l'a souligné l'ancien député³ suisse Suzette Sandoz, seulement deux d'entre eux concernent les pays d’origine des migrants : le deuxième, à savoir « Lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine » ; et le vingt-et-unième, à savoir « coopérer en vue de faciliter le retour et la réadmission des migrants en toute sécurité et dignité ainsi que leur réintégration durable ».

 

La conséquence en est que le Pacte pour les migrations de l'ONU sera ressenti dans le monde comme un puissant appel vers les États signataires, une promesse d’eldorado, une garantie de succès et d’accueil à bras ouverts.

 

 

²Il est remarquable que chacun de ces vingt-trois objectifs commence par les termes « Nous nous engageons », termes par ailleurs présents pas moins de quarante-huit fois dans le document. Alors même qu'on voudrait nous faire croire que la Belgique serait obligée de signer ce pacte sous le prétexte fallacieux qu'elle aurait prétendument donné sa parole de le faire, on voudrait nous convaincre qu'elle ne serait pas tenue par l'obligation de respecter sa signature qu'elle aurait apposée au bas d'un pacte dont le texte ne cesse de répéter que ses signataires s'engagent à réaliser ses objectifs ?

 

³Nous ne cédons pas au terrorisme idéologique - le lecteur lira plus bas notre paragraphe dédié à ce sujet - qui prétend, à des fins d'ingénierie sociale et sous peine d'être taxé de sexisme, imposer la féminisation des noms de profession, et ce à l'encontre de l'avis même de l'Académie française qui précise :

 

« en ce qui concerne les titres, les grades et les fonctions, au nom de la neutralité institutionnelle et juridique qui leur est attachée, l’Académie française recommande d’éviter, dans tous les cas non consacrés par l’usage, les termes du genre dit « féminin » et de préférer les dénominations de genre non marqué.

Une féminisation autoritaire et systématique pourrait aboutir à de nombreuses incohérences linguistiques. Brusquer et forcer l’usage reviendrait à porter atteinte au génie de la langue française et à ouvrir une période d’incertitude linguistique. »

 

Tirer les salaires et les conditions de travail à la baisse

 

Comme nous l'écrivions dans notre précédent article, il y a quelque chose de pourri au royaume de Belgique. Paupérisation sans cesse croissante de la population, chômage de masse endémique, dégradation continue tant salariale que matérielle des conditions de travail, délocalisations, achats de notre patrimoine par l'étranger, démantèlement généralisé de tous nos services publics : notre société, notre pays, sont en cours de destruction.

 

Dans de telles conditions, la Belgique serait-elle en mesure de procurer un emploi décent et des conditions de vie correctes à un afflux de personnes démunies immigrant dans notre pays_?

 

Non, bien sûr : tous ces nouveaux arrivants, déracinés, démunis et vulnérables,  représentent une manne providentielle pour le patronat qui en profitera pour tirer, tant qu'il le pourra, les salaires et les conditions de travail à la baisse. Cela pour le malheur de ces nouveaux arrivants, et également pour le malheur de ceux qui habitent déjà en Belgique, et cela inclut les personnes issues, même récemment, de l'immigration, et qui doivent, quand ils ont la chance d'avoir un emploi, accepter des conditions de travail de plus en plus pénibles pour des salaires de plus en plus réduits, phénomène qui ne fera que s'amplifier car l'arrivée de nombreux travailleurs potentiels sur le marché de l'emploi tirera, par un simple effet mécanique, les salaires à la baisse : en effet, quand l'offre4 monte, toutes autres choses étant égales par ailleurs, ce qu'elles ne sont jamais bien sûr5, quand l'offre monte donc, le prix baisse.

 

Quant aux autres, ceux qui n'ont pas d'emploi, cet arrivage de nombreux demandeurs d'emploi, rendra, de nouveau par un simple effet mécanique, leur recherche d'un emploi encore plus difficile et infructueuse.

 

 

Dans un tel contexte, le lecteur comprendra aisément que les manifestations actuelles des gilets jaunes, quand bien même leurs revendications sont-elles parfaitement légitimes, tombent à point nommé pour distraire, comme le ferait un prestidigitateur, la population de la grande question du moment : la signature, ou non, du pacte mondial pour les migrations de l'ONU. En effet, que ferez-vous, camarades gilets jaunes, quand vos emplois seront pris par des immigrés qui accepteront de travailler bien plus et bien plus durement que vous ne le faites maintenant, et ce pour un salaire bien moindre ? Il ne vous restera plus qu'à vous vendre au prix le plus bas ou, ce qui reviendra en fait au même, à sombrer dans la misère.

 

 

 

4Que l'on ne s'y trompe pas : les expressions « offre d'emploi » et « demandeur d'emploi » sont de scandaleux artifices lexicaux captieux ! En effet, quand l'offre monte, le prix baisse, tandis que quand la demande monte, le prix monte. Or il est aisé de constater que, quand il y a plus de prétendues «_offres » d'emploi, les salaires montent, tandis que quand le nombre de ce qu'il est convenu d'appeler « demandeurs » d'emploi monte, cela fait baisser les salaires. La conclusion s'impose d'elle même : il faudrait parler de demande de travailleurs, le patron achetant la force de travail de la personne à laquelle il verse un salaire ; et d'offre de travail, le travailleur vendant sa force de travail.

 

5Le lecteur curieux d'approfondir cette question de l'hypothèse héroïque qui consiste à considérer que, quand on modifie un paramètre d'un système multifactoriel, toutes les autres choses resteraient égales par ailleurs, visionnera avec intérêt cet extrait, entre 43'14'' et 50'36'', de notre conférence «_Pourquoi la croissance ? » :

 

Mike Werbrouck, le 20 avril 2018, à Bruxelles

Conférence  « Pourquoi la croissance ? »

 

Germinal

L'objectif de l'oligarchie qui a usurpé le pouvoir en Occident consiste à reduire en esclavage complet toute la population de la planète qu'elle ne considère pas de sa classe.

 

En attendant ce stade ultime, cette oligarchie créocratique nous rapproche de plus en plus d'une situation telle que celle décrite dans le chef d'œuvre Germinal, d'Émile Zola.

 

L'auteur y décrit, par exemple, comment les mineurs, alors même qu'ils se tuent littéralement, et ce dès l'enfance même, au travail, se livrent à des enchères à la baisse de leur propre salaire afin de pouvoir obtenir le droit de travailler dans tel secteur de la mine de charbon.

Cette situation existe déjà depuis près de 10 ans en Allemagne où, parmi les candidats retenus pour un emploi, sera sélectionné celui qui se vendra pour le salaire le plus bas !

 

Voici quelques extraits de cette œuvre (Bookking International, 1993) :

 

« Était-ce possible qu'on se tuât à une si dure besogne dans ces ténèbres mortelles, et qu'on n'y gagnât même pas les quelques sous du pain quotidien ? » (p. 54)

 

« Étienne résolut de reprendre sa course affamée, le long des routes. Autant valait-il crever tout de suite que de redescendre au fond de cet enfer, pour n'y pas même gagner son pain. » (p. 62)

 

« Alors, aujourd'hui, c'est l'ouvrier qu'on force à manger l'ouvrier ! » (p. 137)

 

« Les grandes Compagnies, avec leurs machines, écrasaient tout, et l'on n'avait même plus contre elles les garanties de l'ancien temps, lorsque les gens du même métier, réunis en corps, savaient se défendre. » (p. 155)

 

« Le salariat est une forme nouvelle de l'esclavage. » (p. 257)

 

Des migrations de remplacement

 

Même si certains déclarent que le grand remplacement serait une théorie fantasmatique, conspirationniste6, raciste au dernier degré, il n'en est pas moins vrai que l'ONU emploie, depuis au moins le 20 mars 2000, soit depuis plus de 18 ans, l'expression « migrations de remplacement » ainsi qu'en atteste le Communiqué de Presse POP/713 des Nations Unies qui annonce la publication du Nouveau rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations Unies.

 

Ces documents définissent que « Le concept de migration de remplacement correspond à la migration internationale dont un pays aurait besoin pour éviter le déclin et le vieillissement de la population qui résultent des taux bas de fécondité et de mortalité. ». Le motif principalement invoqué afin de tenter de justifier la nécessité de se livrer à ces migrations de remplacement serait, d'après l'ONU, la prétendue impossibilité de financer les retraites quand la population atteint un certain niveau de vieillissement. Il importe de savoir que cet argument sans cesse répété, et donc communément admis, n'a, en réalité, aucune valeur : en effet, rien, si ce n'est une limitation idéologique, n'empêche de financer les retraites autrement que par une partie de l'impôt prélevé sur le salaire des travailleurs.

 

Ceux qui voudraient tenter de discréditer les personnes qui mentionnent le concept de migrations de remplacement ne peuvent pas leur jeter l'anathème pour prétendu complotisme6 et feraient mieux de s'abstenir de les traiter de racistes, injure presque suprême dans le monde politiquement correct actuel. En effet, qu'il y aurait-il de raciste à constater l'existence de migrations de remplacement ? On peut, en effet, constater ces migrations de remplacement et les aimer. On peut aussi s'opposer aux migrations de remplacement sans pour autant ne pas aimer les immigrés. Poser un regard critique sur un phénomène n'implique pas de ne pas aimer, ou de craindre, ceux qui le vivent. C'est ainsi, par exemple, que ce n'est pas parce qu'on estime que les maladies sont néfastes qu'on n'aime pas les malades. Faut-il vraiment expliquer des choses pareilles ?

 

 
6Le terme « complotisme » sera l'objet d'un prochain article.

 

 

 

Le lecteur qui voudra approfondir sa compréhension de la façon dont la mobilité de plus en plus importante imposée aux populations - mobilité que l'auteur qualifie d'armes d'immigration massive - est un instrument d'ingénierie sociale utilisé à des fins de mondialisation et de mondialisme même, lira avec un vif intérêt l'édifiant ouvrage de Pierre-Antoine Plaquevent Soros et la société ouverte, métapolitique du globalisme.

Entretien avec Pierre-Antoine Plaquevent
Soros et la Société Ouverte

Propos recueillis le 05 novembre 2018, à Paris, par Xavier Moreau pour Stratpol.

 

Symbolique

 

Nous invitons nos lecteurs à comparer le logo officiel de l'ONU du Pacte mondial pour les migrations et le drapeau LGBT :

 


 

Tous deux présentent une succession de couleurs telles celles d'un arc-en-ciel. La ressemblance est manifeste quand on sait que l'ONU fait la promotion des migrations de remplacement, pour reprendre sa propre terminologie, et quand on sait que l'ONU fait également la promotion du mouvement LGBT. Il est, à ce sujet, remarquable que l'ONU promeuve des valeurs et des comportements qui font chuter la natalité, tout en promouvant simultanément les migrations de remplacement, toujours pour reprendre sa propre terminologie, sous le prétexte que l'Occident connaîtrait une baisse de la natalité qui l'empêcherait prétendument de financer ses retraites.

 

 

Nos lecteurs les plus observateurs auront identifié un autre symbole dans le logo officiel de l'ONU du Pacte mondial pour les migrations : une étoile à huit branches.

L'étoile à huit branches, également connue sous le nom d'étoile d'Andalousie car elle était souvent présente dans les motifs architecturaux d'Al-Andalus, terme désignant l'ensemble des territoires de la péninsule ibérique et ceux du sud de la France qui furent, à un moment ou un autre, sous domination musulmane, entre 711, date du premier débarquement arabe au Mont Calpé, que les Arabes rebaptisèrent alors Djebel Tariq, en l'honneur de leur chef Tariq ibn Ziyad, (le nom Djebel Tariq, qui signifie Montagne de Tariq, s'occidentalisera des siècles plus tard en Gibraltar) et l'Année cruciale 1492, date de la prise de Grenade par « les Rois très catholiques », à savoir Isabelle Ire de Castille et Ferdinand II d'Aragon, qui se virent accorder ce titre par le pape Alexandre VI en l'honneur, justement, de la prise de Grenade par leurs armées. L'Andalousie actuelle, qui en tire son nom, ne constitua longtemps qu'une petite partie d'Al-Andalus.

 

L'étoile à huit branches est également le symbole de la déesse mésopotamienne d'origine sémitique Ishtar. Ishtar, déesse astrale associée à la planète Vénus, est la déesse de l'amour, de la sexualité et de la guerre.

 

 

Guerre, sexualité, amour, sexualités en tous genres, guerre entre chrétiens et musulmans, le logo officiel de l'ONU du Pacte mondial pour les migrations regorge de symboles de ce que nombre de ses détracteurs lui reprochent. Certains y verront des coïncidences, d'autres un sens réel.

 

 

Les symboles ne sont pas vides de sens, bien au contraire ! Ils permettent, à ceux qui les émettent, d'exprimer leurs valeurs, leurs objectifs, de signer leurs actes, de marquer leur territoire et de se faire reconnaître des initiés.

 

Le symbolisme n'est pas une théorie esthétique. Le symbolisme est une manière opérationnelle d'agir sur l'esprit humain. Ceux qui ont la foi le savent souvent mieux que les autres, mais ils tendent, eux aussi, à l'oublier de plus en plus.

 

Afin de mieux comprendre le monde dans lequel vous vivez, il est important d'étudier les éléments symboliques qui vous entourent.

 

Terrorisme idéologique

 

Afin de museler les consciences, et donc d'empêcher la formation de toute forme de contestation, le pouvoir en place interdit de penser différemment du dogme qu'il entend nous imposer.

 

C'est ainsi que quiconque porterait un regard un tant soit peu interrogateur, ne parlons même pas de critique, sur les motivations géopolitiques de l'Occident, sur l'immigration, sur le féminisme, sur des questions sociétales liées aux structures des couples ou des familles se verrait instantanément frappé d'anathème. La menace d'être taxé de complotiste6, d'homophobe, de sexiste, de raciste, de fasciste, et d'être, en fin de compte, un admirateur des heures les plus sombres de l'humanité, fait reculer presque tout le monde. Le résultat est que presque tout le monde bêle à l'unisson et quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense. Heureusement, de plus en plus de personnes se réveillent. Vous aussi, osez braver les tabous qui prétendent brider votre pensée. Réveillez-vous !

 

Pour notre part, nous observons et tâchons de comprendre les phénomènes qui nous entourent et, nous le répétons : poser un regard critique sur un phénomène n'implique pas de ne pas aimer, ou de craindre, ceux qui le vivent.

 

Le fait qu'il faille expliquer des choses pareilles est, en soi, un indicateur du climat délétère qui a pour ambition de mettre fin à tout questionnement et à toute forme d'expression un tant soit peu dissidente du dogme dominant.

 

 
6Le terme « complotisme » sera l'objet d'un prochain article.

 

Une menace contre la liberté d'expression

 

À ce propos, le Pacte pour les migrations de l'ONU présente une menace supplémentaire pour la démocratie et pour la liberté d'expression.

 

 

Après le détail des vingt-trois objectifs du Pacte pour les migrations de l'ONU, vient un paragraphe intitulé « Mise en œuvre ». Celui-ci précise au point 44, à la page 39 du document :

 

« 44.   Nous mettrons en œuvre le Pacte mondial en coopération et en partenariat avec les migrants, la société civile, les associations de migrants et les organisations issues de la diaspora, les organisations d’inspiration religieuse, les autorités et les communautés locales, le secteur privé, les syndicats, les parlementaires, les institutions nationales de défense des droits de l’homme, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, les milieux universitaires, les médias et les autres parties prenantes. »

 

Il s'agit là de formater l'opinion publique afin de la rendre favorable à l'immigration, quelle que soit son ampleur.

 

 

L'objectif 17 du Pacte pour les migrations de l'ONU est, quant à lui, particulièrement inquiétant. Il instaure la censure et invite à la délation !

 

Par exemple, il précise à l'engagement g) du point 39, à la page 30 du document :

 

« Inviter les migrants, les responsables politiques, religieux et locaux, ainsi que le personnel enseignant et les prestataires de service, à constater et prévenir les actes d’intolérance, de racisme, de xénophobie et de toute autre forme de discrimination contre les migrants et les diasporas, et appuyer les activités menées à l’échelon local pour promouvoir le respect mutuel, notamment lors des campagnes électorales. »

 

Comme l'a souligné Virginie Vota, voilà un moyen particulièrement efficace d'empêcher des candidats ou des partis politiques de présenter un programme, ou même de tenir un discours, un tant soit peu critique envers l'immigration !

 

 

Le point c) de ce même objectif 17 précise, toujours à la page 30 du document :

 

« Promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant les professionnels des médias aux questions de migration et à la terminologie afférente, en instituant des normes déontologiques pour le journalisme et la publicité et en cessant d’allouer des fonds publics ou d’apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse »

 

Ce texte nous destine à être exposés, non seulement à la censure, mais en plus à la police de la pensée. Le lecteur aura été frappé par le fait que ce Pacte pour les migrations de l'ONU entend ériger des normes déontologiques et une terminologie afférente pour quiconque s'exprimera au sujet de l'immigration, que ce soit dans les médias ou la publicité. Le but de l'opération étant de faire intégrer aux populations la langue, et par conséquent, les idées du pouvoir.

La langue est une arme essentielle du soft power : une langue, c'est une vision du monde ; imposer sa langue, c'est imposer sa vision du monde.

 

Quant à l'intolérance et à la discrimination, il s'agit là de concepts particulièrement flous, notamment sur le plan juridique. Qu'est-ce que la discrimination ? La pensée, elle-même, est discriminante. Comment distinguer alors la bonne discrimination de la mauvaise ? Comme le souligne Virginie Vota, ce sont des notions qui se construisent à coup de jurisprudence, notamment par la jurisprudence de la Cour européenne. Et on voit que cette jurisprudence ne cesse de croître et que la liberté d'expression en tant que telle ne cesse de diminuer puisque c'est une interprétation complètement subjective de la discrimination, de l'intolérance et même du racisme. Nous sommes bel et bien en présence de terrorisme idéologique.

 

 

Il ne s'agit pas pour nous de faire la promotion d'une quelconque xénophobie, mais de constater le caractère dictatorial de ce Pacte pour les migrations de l'ONU. Cela nous rappelle, de façon singulière, que le tout premier acte législatif du gouvernement provisoire russe, formé le 16 mars 1917 après la révolution de février 1917, fut, le 20 mars 1917, alors même que le pays était en guerre et que cela aurait dû constituer une priorité absolue, l'adoption d'une résolution abrogeant toute discrimination pour appartenance à une confession, une doctrine religieuse ou un groupe national.

 

Conclusion

 

Le peuple belge doit pouvoir décider lui-même de la politique qu'il entend mener en matière d'immigration. Cela implique que la Belgique soit souveraine et démocratique. L'Union européenne est une dictature, il est impossible de la réformer, la seule manière pour la Belgique de recouvrer sa souveraineté et d'y instaurer la démocratie est qu'elle sorte de ce carcan qu'est l'Union européenne par la mise en œuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne.

 

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Force et Honneur !

 

Mike Werbrouck

Président fondateur du MIB

 

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