Nombre de lits d'hôpital en Belgique pour 10.000 habitants

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Depuis plus de trente ans, le nombre de lits d'hôpital en Belgique par habitant ne cesse de baisser ! Et cela alors même que la population de la Belgique n'a cessé de croître !

Entre 1990 et 2019, le nombre de lits d'hôpital en Belgique par habitant a chuté de 19,01 % !

Évolution du nombre de lits agréés d'hospitalisation en Belgique entre 1990 et 2019

Source : Données phares dans les soins de santé Hôpitaux Généraux (Édition 2019)  sur health.belgium.be (p. 9)

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À l'exception d'une légère augmentation de 2,9 % sur l'ensemble de la période de 5 ans comprise entre 2010 et 2015, augmentation due non pas à une quelconque amélioration du financement du système de santé belge, mais à une réforme structurelle consistant en des fusions entre hôpitaux généraux et spécialisés, le nombre de lits d'hôpital en Belgique n'a cessé de baisser depuis 1990, c'est-à-dire depuis plus de 30 ans !

Depuis au moins vingt ans, année après année, comme ce fut notamment le cas pour les périodes 2017-2018, 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021, c'est la Commission européenne qui, via ses GOPÉ,  impose aux pays membres de l'Union européenne, dont la Belgique, de réduire toujours plus leur budget pour les soins de santé, cela au motif captieux de prétendument rembourser une dette qui ne le sera jamais car il impossible de la rembourser. Il ne s'agit de rien d'autre que d'un pillage institutionnalisé : la dette n'est rien d'autre qu'un mécanisme de domination qui permet aux créanciers de s'approprier les richesses tangibles et de réduire les peuples en esclavage.

« On a surtout raison d'exécrer l'usure, parce qu'elle est un mode d'acquisition né de l'argent lui-même, et ne lui donnant pas la destination pour laquelle on l'avait créé. L'argent ne devait servir qu'à l'échange ; et l'intérêt qu'on en tire le multiplie lui-même [...] L’intérêt est de l’argent issu d’argent, et c’est de toutes les acquisitions celle qui est la plus contraire à la nature. »

(Aristote, La Politique, Livre I, chapitre III, 23)

« L'Éternel, ton Dieu, te bénira comme il te l'a dit, tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point ; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront point sur toi. »

(Deutéronome 15 : 6)

Le Deutéronome fait partie de l'ancien Testament : il s'agit du cinquième et dernier livre de ce que les chrétiens nomment le Pentateuque et les juifs la Torah.

Évolution la population belge entre 1990 et 2019

Source : Banque mondiale

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Durant la période comprise entre 1990 et 2019, la population de la Belgique est passée de 9.967.379 à 11.484.055 habitants, soit une augmentation de 15,22 %.

Migrations internationales totales (Belges et étrangers) 1948-2019

Source : Statistiques officielles belges sur statbel.fgov.be

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Comme nous le montre ce graphique fourni par les services officiels de statistiques belges, il existe en Belgique, depuis 1988, un solde migratoire non seulement toujours positif, mais en plus à tendance croissante. En d'autres termes, il y a plus de personnes qui immigrent en Belgique qu'il n'en émigre. Pour le dire autrement, les personnes qui émigrent de Belgique sont remplacées par un nombre toujours plus important de personnes qui y immigrent.

Plus significatif encore : plus le temps avance, plus le solde migratoire belge tend à correspondre, voire à dépasser, l'accroissement de la population belge !

C'est ainsi, par exemple, qu'en Belgique :

• en 2017, le solde migratoire belge équivalait à 101,83 % de l'accroissement de la population belge ;

• en 2018, le solde migratoire belge équivalait à 96,69 % de l'accroissement de la population belge ;

• en 2019, le solde migratoire belge équivalait à 96,54 % de l'accroissement de la population belge.

C'est la raison pour laquelle l'ONU utilise dans ses documents officiels, depuis au moins le 20 mars 2000, soit depuis au moins 21 ans, l'expression « migrations de remplacement », en français dans le texte, ainsi qu'en atteste le Communiqué de Presse POP/713 des Nations Unies qui annonce la publication du Nouveau rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations Unies :

Capture d'écran réalisée, ce 12 mars 2021, sur le site internet des Nations Unies, de la page

https://www.un.org/press/fr/2000/20000320.pop713.doc.htm

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Quand on met en rapport, pour la période comprise entre 1990 et 2019, le nombre de lits d'hôpital en Belgique et la population belge, cela nous donne le tableau suivant :

Ce tableau peut être converti en un graphique :

Nombre de lits d'hôpital en Belgique pour 10.000 habitants

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Depuis plus de trente ans, le nombre de lits d'hôpital en Belgique par habitant ne cesse de baisser ! Et cela alors même que la population de la Belgique n'a cessé de croître !

Entre 1990 et 2019, le nombre de lits d'hôpital en Belgique par habitant a chuté de 19,01 % !

Depuis au moins vingt ans, dans divers pays de l'Union européenne, et même parmi les plus riches d'entre eux comme la Belgique¹ et la France¹, chaque année, les hôpitaux sont saturés par les maladies saisonnières comme la grippe².

C'est ce que nous rappelait François Asselineau, le 28 octobre 2020, en nous présentant comme autant de preuves plusieurs extraits de journaux télévisés de diverses années précédentes (durée = 1'57'') :

François Asselineau, le 28 octobre 2020

La saturation des hôpitaux existe depuis de nombreuses années

D'innombrables premières pages de la grande presse en attestent également :

Première page du Parisien / Aujourd'hui du mardi 01^er octobre 2002

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Cette situation est tout simplement due, comme nous venons de le voir, aux réductions permanentes des budgets alloués à la santé, réductions imposées par la Commission européenne via ses GOPÉ.

¹Rappelons que la Belgique est proportionnellement bien plus riche que la France : alors que celle-ci est 6 fois plus peuplée que celle-là, le PIB de la France n'est que 5 fois celui de la Belgique.

²Qu'on ne s'y trompe pas : la grippe est une maladie infectieuse grave et contagieuse, dont les virus évoluent et mutent. Chaque année, la grippe cause des centaines de milliers de décès dans le monde.

Nombre de décès (toutes causes) en Belgique par groupe d'âge, entre le 01^er janvier et le 12 mars (2017-2021)

Source : https://statbel.fgov.be/fr/visuals/mortalite

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Les statistiques officielles belges l'affirment elles-mêmes : entre le 01^er janvier et le 12 mars, date d'aujourd'hui, cette année 2021 est, parmi les cinq dernières années, celle qui - et de très loin ! - connaît la plus faible mortalité, et ce dans toutes les tranches d'âge, sans exception !

Une éventuelle saturation actuelle des hôpitaux en Belgique ne saurait donc en aucun cas être causée par la situation sanitaire actuelle qui n'a rien de particulier.

Toutes les mesures liberticides, qui sont, rappelons-le, illégales et anticonstitutionnelles, que le gouvernement s'efforce d'imposer à la population belge sont strictement politiques - et pour être précis totalitaires³ - et n'ont à voir avec quelque situation sanitaire que ce soit.

³Le totalitarisme est, rappelons-le, un régime politique dans lequel la dictature s'exerce non seulement dans la sphère politique, mais également dans toutes les autres, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire, en imposant à toutes les personnes l'adhésion à une idéologie obligatoire, en dehors de laquelle elles sont considérées comme des ennemis de la communauté.

Tout totalitarisme est, par nécessité, une tyrannie : une tyrannie est un gouvernement autoritaire qui ne respecte pas les libertés individuelles et sur lequel le peuple n'a aucun contrôle.

Le citoyen a le devoir, pour ne pas en être complice, de lutter contre la tyrannie.

Alors qu'une part importante de notre budget est pillée chaque année pour prétendument rembourser une dette qui ne le sera jamais, les marionnettes qui se font passer pour les détenteurs du pouvoir en Belgique exécutent les ordres que leur donnent leurs maîtres et continuent à commander, pour le plus grand bénéfice du complexe militaro-industriel, un armement dont notre pays n'a pas besoin, ce qui grève un budget qui pourrait être consacré aux dépenses de soins de santé.

C'est ainsi, par exemple, qu'alors que le gouvernement belge avait commandé 34 chasseurs F-35A, appareil conçu par le Pentagone et développé par le constructeur Lockheed Martin, il, le gouvernement belge donc, envisageait en 2020 d'en acquérir 14 de plus, pour un total de 48 appareils.

L'armée états-unienne elle-même affirme que le F-35 est un mauvais avion. En effet, alors que celui-ci devait remplacer tous les avions Fairchild A-10, F-15 et F-16 dont elle disposait, elle renonce à ce projet ! Avec les 1.500 milliards de dollars US qu'il a nécessités jusqu'à présent, le F-35 est le programme d'armement le plus coûteux de l'histoire du monde et il s'avère être une véritable catastrophe industrielle.

La piètre qualité de cet avion est parfaitement connue des parlementaires belges ! Acheter le F-35 est absurde et relève du racket de la part des États-Unis d'Amérique. Plus précisément, il s'agit de trahison de la part des prétendus dirigeants belges qui ont consenti à cet achat dispendieux et inutile.

Au lieu de se laisser convaincre de dépenser des fortunes en armement, qui plus est défaillant, le gouvernement belge ferait infiniment mieux de financer correctement ses services publics, à commencer par les soins de santé dont la population belge a besoin et auxquels elle a légitimement le droit d'avoir accès. Ce droit n'a cessé d'être bafoué de plus en plus par tous les gouvernements belges qui se sont succédé depuis au moins trente ans ! Cela doit changer !

La saturation saisonnière endémique des hôpitaux n'a rien à voir avec une quelconque situation sanitaire qui n'a rien de particulier. Cette saturation est causée par notre appartenance à l'Union européenne qui  nous impose, via ses GOPÉ,  année, après année, après année, après année, de réduire nos dépenses pour le secteur de la santé, et cela alors même que la population belge ne cesse de croître !

Revitaliser notre secteur de la santé requiert de le financer à la hauteur dont il a besoin. Étant donné que l'Union européenne ne cesse de détruire ce secteur essentiel à la population en ordonnant continuellement, depuis au moins plus de trente ans, d'en réduire le budget, la conclusion à en tirer est évidente et incontournable : la seule façon de rendre à la Belgique la possibilité de financer correctement son secteur de la santé consiste à la faire sortir de ce carcan ultralibéral et dictatorial qu'est l'Union européenne par la mise en œuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne.

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Mike Werbrouck

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