Confucius

 

 

Il y a 2.500 ans, Confucius disait déjà :

 

« En situation de crise, la première chose à faire est de redonner aux mots leur véritable sens. »

 

Comment comprendre le monde, comment réfléchir, identifier des problèmes et élaborer des solutions si on ne connaît pas le sens des mots ?

 

Ce lexique, qui ne cessera de s'étoffer avec le temps, donne des définitions claires à des concepts énoncés, pour certains, à peu près quotidiennement et dont, en fait, presque personne ne connaît le sens !

 

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Argumentum ad hominem :

L'argumentum ad hominem s'écarte de l'objet purement objectif du débat pour s'attacher à ce que l'adversaire en a dit ou concédé.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Argumentum ad hominem tu quoque :

L'argumentum ad hominem tu quoque vise à démontrer l'invalidité du propos de l'adversaire en exposant qu'il ne fait guère mieux lui-même que ce qu'il reproche à autrui.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Argumentum ad personam :

L'argumentum ad personam est une attaque personnelle portée à l'adversaire sans rapport avec le fond du débat.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Austérité :

Une politique budgétaire d'austérité consiste en une baisse des dépenses publiques combinée à une hausse de la fiscalité.

Dans les années 1990, on parlait de politique de rigueur, ce qui était strictement la même chose ; le vocable a été simplement modifié afin de laisser croire qu'on abandonnait une politique économique qui, déjà à l'époque, était de plus en plus impopulaire.

L'objectif annoncé d'une politique budgétaire d'austérité est de réduire le déficit or l'augmentation massive et continuelle de la dette, durant les dernières décennies, témoigne de l'inefficacité d'une telle politique économique.

Une politique budgétaire d'austérité ne devrait, tout au plus, qu'être conjoncturelle et ne devrait jamais devenir structurelle : c'est un non-sens économique car un pays ne se gère pas comme un ménage, loin s'en faut ; en effet, en réduisant l'activité économique générée par les dépenses publiques, on réduit d'autant plus les recettes fiscales.

Cette politique budgétaire prolongée d'austérité, ou de rigueur, n'est rien d'autre qu'un pillage planifié, de longue date, du patrimoine des membres de l'Union européenne, et donc de tous ses citoyens ; ce pillage, prolongé rappelons-le, nous est imposé par le truchement de l'article 121 du TFUE et est organisé par l'oligarchie financière et industrielle qui est réellement au pouvoir en Occident. Elle seule bénéficie, et même de façon scandaleuse, de cette situation.

Nous constatons que des dizaines d'années de politique économique d'austérité censée permettre de rembourser la dette non seulement n'ont en rien réduit celle-ci mais, qu'au contraire, cette dette n'a cessé de croître ; ce qui n'a en fait rien d'étonnant étant donné qu'il est impossible de rembourser la dette !

Le mécanisme des GOPÉ, terme défini dans ce lexique, est expliqué en détails dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2017-2018 sont décryptées dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2018-2019 sont décryptées dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2019-2020 sont décryptées dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2020-2021 sont décryptées dans cet article.

 

 

Autocratie :

L'autocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une seule personne.

Ce concept est développé en profondeur dans cet article.

 

 

Bail-in :

Le bail-in est l'appellation anglaise du renflouement interne, expression définie dans ce lexique.

Cette importante question est développée dans cet article.

 

 

Bailout :

Le bailout est l'appellation anglaise du renflouement externe, expression définie dans ce lexique.

 

 

BRRD :

Bank Resolution and Recovery Directive : il s'agit de la directive européenne 2014/59/EU et dont le nom officiel est The Directive on the Recovery and Resolution of Credit Institutions and Investment Firms.

La transposition en droit national de la BRRD dans tous les pays de l'Union européenne autorise, depuis le 01er janvier 2016, les banques à  procéder au renflouement interne qui consiste à prélever une partie de l'argent de leurs épargnants afin d'éviter la faillite. Il s'agit donc du vol de votre argent rendu légal !

Cette importante question est développée dans cet article.

 

 

Conservatisme social :

Le conservatisme social est l'autre appellation du social conservatisme, concept défini dans ce lexique et développé dans cet article.

 

 

Constitution :

Une constitution est une Loi suprême, rédigée par le peuple et qui ne peut être modifiée que par celui-ci, qui limite les pouvoirs du gouvernement (terme à prendre, bien sûr, au sens large : par « gouvernement », il faut entendre « les gouvernants » ou encore « les détenteurs concrets du pouvoir_») et qui garantit au peuple que sa sécurité ainsi que certaines de ses libertés essentielles, ne peuvent être menacées en aucune façon par le gouvernement.

Le fait qu'un peuple soit protégé par une constitution est une des conditions nécessaires à l'existence d'une démocratie.

Le texte intitulé « La Constitution belge » n'est nullement une constitution car il n'a pas été rédigé par le peuple belge et il a été modifié à maintes reprises, mais jamais par le peuple belge. De surcroît, son article 34 prévoit l'abandon de la part de la Belgique de certains de ses pouvoirs à des institutions de droit international public ! Cette absence de constitution est une des raisons, parmi de nombreuses autres, pour laquelle la Belgique n'est pas une démocratie.

Le concept fondamental de constitution est développé dans cet article.

 

 

Créocratie :

La créocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par les créanciers.

La créocratie est donc un type d'oligarchie bien spécifique.

Le concept crucial de créocratie, crucial car il est le cœur du mécanisme de domination que nous subissons, est développé dans cet article.

 

 

Démagogie :

La démagogie est une attitude consistant à flatter les aspirations à la facilité ou les préjugés du plus grand nombre afin d'accroître sa popularité, de conquérir ou de conserver le pouvoir.

La démagogie ne doit aucunement être confondue avec le populisme, terme défini dans ce lexique.

 

 

Démocratie :

La démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par le peuple.

La démocratie est un idéal politique qui n'a jamais été réalisé nulle part, à aucune époque, et certainement pas maintenant en Occident où l'oligarchie qui a pris le pouvoir neutralise les aspirations politiques des peuples notamment en leur faisant croire qu'ils détiennent le pouvoir par l'exercice d'un droit de vote qui est, en réalité, sans aucun effet. Ce phénomène est particulièrement marqué dans les pays membres de l'Union européenne où les individus qui sont élus n'ont pas le pouvoir d'appliquer les engagements pour lesquels ils l'ont été.

 

 

Destinée manifeste :

La destinée manifeste est cette idéologie qui prétend que les États-Unis d'Amérique ont pour mission divine de répandre leur vision de la démocratie à travers le monde, et ce par quelque moyen que ce soit, y compris, comme ils ne cessent de le faire, en fomentant des coups d'État ou en menant des guerres illégales.

 

 

Diplomatie du chéquier :

La diplomatie du chéquier consiste pour une grande puissance à s'attirer les faveurs de petits pays en finançant divers éléments pour eux, en particulier des infrastructures.

La diplomatie du chéquier est une des composantes du soft power.

 

 

Directive européenne :

Une directive européenne impose des buts à atteindre, dans un délai spécifié, aux membres de l'Union européenne qui devront donc inclure dans leur droit interne les nouvelles règles édictées par les institutions européennes : ce processus est désigné par le terme « transposition ».

Cette transposition est obligatoire : tout pays qui n'intégrerait pas à temps dans ses lois nationales ce qu'ordonne une directive européenne se verrait déféré devant la Cour de justice de l'Union européenne et condamné à de très lourdes amendes et astreintes.

Concrètement, cela signifie, qu'au sein des parlements nationaux, ce sont 90 % des lois, voire plus, qui ne sont adoptées qu'en vertu de la transposition de directives européennes. Cela vide de leur sens les élections législatives nationales.

Les institutions européennes imposent leurs lois aux membres de l'Union européenne. Ceux-ci ne sont donc plus souverains et, par conséquent, ne sont plus des États.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Dynastie :

Une dynastie est une suite de souverains issus d'une même lignée.

Par extension, ce vocable désigne une succession de personnes célèbres d'une même famille.

Les termes dynastie et népotisme ne doivent aucunement être confondus, ce dernier étant défini dans ce lexique.

 

 

Économie d'échelle :

Une économie d'échelle peut se produire quand on augmente la quantité d'un travail à réaliser. Cette économie d'échelle se traduit par une diminution du coût unitaire ; ce coût pouvant représenter n'importe quelle ressource nécessaire à la réalisation du travail en question : du temps, de l'énergie, du matériel, de l'argent.

C'est ainsi, par exemple, que conduire vos deux enfants à l'école en voiture ne vous demande pas deux fois plus de temps ni d'essence que d'en conduire un seul ; ou encore que construire deux maisons l'une à côté de l'autre ne demande pas deux fois plus de temps ni d'argent que d'en construire une seule.

Ce phénomène connaît, bien sûr, des limites : à partir d'une certaine quantité de travail supplémentaire à fournir, le coût unitaire peut commencer à augmenter. Par exemple, conduire vos quatre enfants à l'école en voiture vous demande à peine plus de ressources que d'en conduire un seul ; en revanche, conduire, en plus des vôtres, les quatre enfants de vos voisins implique soit de faire deux fois les trajets, soit de disposer d'une deuxième voiture ainsi que d'un deuxième chauffeur.

La cause essentielle des économies d'échelle réside dans l'existence de coûts fixes, présents dès la première unité produite. Par conséquent, les économies d'échelle sont d'autant plus importantes que les frais fixes le sont.

 

 

Empire :

Un empire est un ordre politique qui présente simultanément les deux caractéristiques suivantes_:

• Il règne sur un nombre significatif de peuples distincts ayant chacun une identité culturelle différente et un territoire séparé.

• Il présente une flexibilité des frontières jointe à une tendance à l'expansion potentiellement illimitée.

Ce concept est défini dans cet article et développé dans celui-ci.

 

 

Entrisme :

L'entrisme est l'introduction, dans une organisation adverse ou concurrente, d'agents formés cachant leurs véritables opinions.

L'entrisme a pour objet le renseignement, le sabotage ou la modification de la structure infiltrée.

 

 

Énumération incomplète :

Énumération incomplète est un synonyme de fausse dichotomie, expression définie dans ce lexique.

 

 

Erga omnes :

Un pays qui adopte une politique de défense erga omnes n'a pas d'ennemi désigné, travaille pour ses propres intérêts et dialogue avec toutes les autres nations.

Ce concept est présenté dans cet article.

 

 

Érosion monétaire :

L'érosion monétaire est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie, perte qui se matérialise par une hausse générale et durable des prix. Ce phénomène peut également être nommé « inflation », terme défini dans ce lexique.

Une faible inflation profite aux détenteurs du capital, en particulier aux détenteurs de dette.

Cette question essentielle est développée dans cet article.

 

 

État :

Un État est un ordre politique qui dispose de la souveraineté.

Les quatre attributs de la souveraineté sont :

• battre monnaie ;

• faire les lois ;

• rendre la justice ;

• décider de la paix et de la guerre.

 

La souveraineté est un tout indivisible. Elle est consubstantielle de l'État.

Par conséquent, la Belgique n'est plus un État !

Ce point crucial, au cœur de tout débat politique digne de ce nom - car, sans souveraineté, aucune politique, aucune prise de décision n'est possible -, est développé dans cet article.

 

 

État de droit :

L'État de droit désigne un régime politique dans lequel toutes les personnes, y compris les dirigeants, sont soumises de façon identique à la loi.

L'État de droit n'a donc rien à voir avec les droits et libertés accordés aux individus ; des régimes politiques totalitaires ont été des États de droit.

Ce concept est présenté dans cet article.

 

 

Exclusion du tiers :

Exclusion du tiers est un synonyme de fausse dichotomie, expression définie dans ce lexique.

 

 

Faucon :

En matière de relations internationales, un faucon est un individu préconisant des positions particulièrement agressives dans le règlement d'un différend, différend pouvant ainsi dégénérer très rapidement en conflit.

 

 

Fausse dichotomie :

Une fausse dichotomie est un sophisme - également connu sous les appellations énumération incomplète, exclusion du tiers ou encore faux dilemme - qui consiste à prétendre que, dans une situation donnée, seulement deux possibilités existeraient, alors qu'il en existe d'autres.

 

Un exemple typique de ce sophisme est la tristement célèbre déclaration de George Walker Bush, le 20 septembre 2001 :

"Every nation, in every region, now has a decision to make. Either you are with us, or you are with the terrorists."

Ce qui signifie en français :

« Chaque pays, dans chaque région, doit maintenant prendre une décision. Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes. »

 

Cette phrase est un exemple typique de propagande de guerre :

• Il s'agit du dixième « commandement » de la propagande de guerre décrit par Anne Morelli :

  « Ceux qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres. »

• Il s'agit du cinquième principe de la propagande de guerre décrit par Michel Collon :

  « Empêcher tout débat. »

 

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Faux dilemme :

Faux dilemme est un synonyme de fausse dichotomie, expression définie dans ce lexique.

 

 

Globalisation :

La globalisation, ou la mondialisation, n'est qu'un autre terme pour désigner le libre-échange (terme défini dans ce lexique) généralisé au monde entier, ce qui signifie la mise en concurrence directe de tous les habitants de la planète. Pour leur plus grand malheur... Et pour le plus grand bénéfice d'une infime minorité.

La globalisation n'est aucunement un phénomène naturel : il s'agit d'un choix politique.

Globalisation est un synonyme de mondialisation, terme défini dans ce lexique.

 

 

GOPÉ :

L'article 121 du TFUE permet à la Commission européenne d'imposer les grandes orientations des politiques économiques (GOPÉ) de son choix aux pays membres de l'Union européenne. Par le truchement des GOPÉ, la Commission européenne impose à tous les pays de l'Union européenne une politique budgétaire structurelle d'austérité - terme défini dans ce lexique - qui n'est rien d'autre qu'une entreprise de pillage de nos pays, entreprise de pillage qui, à force de paupériser toujours plus les populations, notamment en détruisant tous nos acquis sociaux, ne peut mener, à terme, qu'aux plus graves troubles sociaux.

Le mécanisme des GOPÉ est expliqué en détails dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2017-2018 sont décryptées dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2018-2019 sont décryptées dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2019-2020 sont décryptées dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2020-2021 sont décryptées dans cet article.

L'acronyme GOPÉ a été forgé par François Asselineau.

 

 

Hard power :

Le hard power désigne tous les moyens conventionnels de la diplomatie, c'est-à-dire l'usage, bien sûr, de la négociation ; et l'aboutissement de cette négociation peut être aussi l'usage de la force ; force qui peut être mise en action de multiples façons : sabotages, enlèvements, assassinats, attentats, troubles locaux, guerres civiles et internationales, ces dernières pouvant être directes ou indirectes. Le hard power peut s'utiliser tant contre une puissance étrangère - qui peut être ennemie, neutre ou alliée - qu'à l'encontre de son propre pays.

Ce concept est défini dans cet article.

 

 

Hérétique :

Sera déclarée hérétique toute personne contestant le dogme et, par conséquent, le pouvoir. L'hérésie n'est pas nécessairement quelque chose d'erroné ou de négatif car, entre autres mérites, le point de vue hétérodoxe élargit les frontières du débat, comme nous l'écrivions dans cet article.

 

 

Inflation :

L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie, perte qui se matérialise par une hausse générale et durable des prix. Ce phénomène peut également être nommé « érosion monétaire », expression définie dans ce lexique.

Une faible inflation profite aux détenteurs du capital, en particulier aux détenteurs de dette.

Cette question essentielle est développée dans cet article.

 

 

Intersectionnalité :

L’intersectionnalité désigne la situation d'une personne subissant - prétendument ! - simultanément au moins deux formes de discrimination, ou de domination : par exemple, être une femme, être non blanc, être homosexuel, être invalide.

L'intersectionnalité mène à des situations paradoxales qui sont révélatrices des mensonges de la bien-pensance, dans la mesure où elles montrent les contradictions et les absurdités auxquelles mène celle-ci, notamment quand on voit des personnes bien-pensantes qui se croient oppressées se faire traiter injustement d'oppresseurs par la même bien-pensance !

Par exemple :
• des homosexuels blancs, tant masculins que féminins, sont exclus de rassemblements LGBT au motif que les blancs ne seraient que d'horribles oppresseurs ;
• des femmes blanches sont exclues d'événements féministes au motif que les blanches ne seraient que d'horribles oppresseurs.

 

 

Journalisme jaune :

Journalisme jaune est synonyme de presse jaune, expression définie dans ce lexique.

 

 

Juge rouge :

Un juge rouge est un juge sous influence gauchiste, progressiste, tel que cela a été explicité par Oswald Baudot, en 1974, dans sa « Harangue à des magistrats qui débutent ».

Ce concept est développé dans cet  article.

 

 

Libéral conservatisme :

Le libéral conservatisme est une fausse opposition élaborée par le pouvoir en place afin de neutraliser la menace que représente contre lui le grand réveil des peuples en cours.

Le libéral conservatisme est un alliage de deux philosophies politiques antinomiques, à savoir le conservatisme et le libéralisme, mais le conservatisme en question est tout à fait frelaté dans la mesure où il consiste à vouloir conserver non pas les valeurs traditionnelles, mais les acquis de la révolution culturelle qu'est mai 68.

Ce courant libéral conservateur correspond à une réalité sociologique : c'est l'alliance objective des bourgeoisies traditionnelles et libérales progressistes, cette bourgeoisie donc qui se pare de valeurs traditionnelles et qui est dans la pratique plus libérale que conservatrice, plus matérialiste que religieuse et qui se situe aux antipodes du catholicisme social qui méprisait l'argent et encourageait chez les privilégiés le sentiment de responsabilité vis-à-vis des pauvres.

Il faut donc bien dissocier la religion catholique qui se range du côté des pauvres et les bourgeois catholiques qui en fait trahissent les valeurs catholiques.

Le libéral conservatisme est également appelé libéralisme conservateur, expression reprise dans ce lexique.

Le concept de libéral conservatisme est présenté dans cet article.

 

 

Libéralisme conservateur :

Le libéralisme conservateur est l'autre appellation du libéral conservatisme, concept défini dans ce lexique et développé dans cet article.

 

 

Libéralisme économique :

Le libéralisme économique est une doctrine de la libre entreprise, selon laquelle l'État ne doit pas, par son intervention, gêner le libre jeu de la concurrence.

Les mots « libre » et « jeu » sont d'ignobles euphémismes ; quant au mot « concurrence », il a été tellement utilisé qu'il est entré dans le vocabulaire normal de tout individu formaté au dogme du libéralisme et semble, par cela seul, comme allant de soi.

Cependant :

La « liberté » doit avoir des limites et celles-ci sont fixées par l'État. Sans limite, la liberté ne signifie que la loi du plus fort et celle-ci s'exercera dans la plus grande violence. Mettez cent poules et quelques renards dans un espace clos et criez « Liberté ! », le carnage ne se fera pas attendre !

• Cela n'a rien d'un « jeu », bien au contraire ! Les déséquilibres économiques croissant de façon dramatique, tout cela finira dans les plus grands troubles sociaux, voire dans la guerre, à moins d'un changement de paradigme qui permettra de mettre en place une société plus juste et moins violente.

Quant à la « concurrence », pourquoi devrait-elle être le mode de fonctionnement dominant ? Tout simplement parce que c'est ce qui sert le mieux les intérêts de l'oligarchie : tandis que le peuple, et les peuples, s'entre-déchirent dans leurs petites, mais mortelles, luttes concurrentielles, l'oligarchie profite tranquillement de leur labeur. Diviser pour régner : cette méthode qui a fait ses preuves est, plus que jamais, d'actualité : celui qui affronte son concurrent pensera bien moins à s'opposer à son oppresseur.

Et si, au lieu de se laisser positionner, comme des pantins, en concurrence les uns contre les autres, les humains adoptaient un mode de comportement, y compris sur le plan économique, basé sur la coopération ?

 

Le libéralisme vise ultimement, dans sa définition même, à la destruction des États, ceux-ci étant le seul rempart possible qui peut protéger l'individu de la toute-puissance de l'entreprise libérale. C'est exactement ce qui se passe maintenant : l'Union européenne est un outil de destruction des États.

Poussé à son extrême, le libéralisme devient ultralibéralisme. Celui-ci consiste, ultimement, à privatiser les gains et à socialiser les coûts et les pertes.

Le concept de libéralisme est développé dans cet article.

 

 

Libre-échange :

Le libre-échange est un procédé qui consiste à supprimer les obstacles tarifaires, et non tarifaires, susceptibles d'entraver la circulation des marchandises commerciales, par exemple à l'importation ainsi qu'à l'exportation.

En effet, l'Écossais, et anglophone, Adam Smith, qui l'a théorisé au XVIIIe siècle, désignait le concept de « libre-échange » par les termes anglais « free trade » signifiant « commerce gratuit », gratuit pour les commerçants bien sûr, pas pour les consommateurs !

 

La mondialisation, également appelée « globalisation », n'est aucunement un phénomène naturel et n'est qu'un autre terme pour désigner le libre-échange généralisé au monde entier, ce qui signifie la mise en concurrence directe de tous les habitants de la planète. Pour leur plus grand malheur... Et pour le plus grand bénéfice d'une infime minorité.

Tous les accords de libre-échange visent, les uns après les autres, à réduire, chaque fois un peu plus, le pouvoir des États, jusqu'à leur destruction finale. En effet, l'État est le seul garant du droit. Sans État, c'est la loi de l'argent, et donc la violence, qui primera sur tout le reste.

Le libre-échange est conçu pour laisser la destinée du monde, y compris son écologie, à la merci de sociétés transnationales et surtout des banquiers.

 

L'important concept du libre-échange est développé dans cet article.

 

Le libre-échange est l'antonyme du protectionnisme, terme défini dans ce lexique.

 

 

Migration :

Alors qu'il recouvre diverses acceptions, le terme « migration » fait notamment référence aux animaux qui effectuent de longs trajets aller - et retour ! - en adaptation au cycle des saisons. Ce n'est que depuis l'année 2011 que la propagande a imposé, par l'usage incessant qu'elle en a fait, le mot « migration » comme euphémisme remplaçant le terme « immigration ».

Les énormes vagues actuelles d'immigration en Europe sont une fin en soi pour l'oligarchie : elles vident de leurs forces vives des pays fragilisés par la guerre ou par le pillage capitaliste et fournissent au patronat des pays européens un réservoir de travailleurs taillables et corvéables à merci qui contribueront, bien malgré eux, à tirer toujours plus, dans nos pays, les salaires et les conditions de travail vers le bas.

Cette immigration de masse illégale est provoquée avant tout par les guerres illégales que l'OTAN livre dans un nombre de plus en plus élevé de pays.

 

 

Mondialisation :

La mondialisation, ou la globalisation, n'est qu'un autre terme pour désigner le libre-échange (terme défini dans ce lexique) généralisé au monde entier, ce qui signifie la mise en concurrence directe de tous les habitants de la planète. Pour leur plus grand malheur... Et pour le plus grand bénéfice d'une infime minorité.

La mondialisation n'est aucunement un phénomène naturel : il s'agit d'un choix politique.

Mondialisation est un synonyme de globalisation, terme défini dans ce lexique.

 

 

NAIRU :

Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment. En français : le taux de chômage n'accélérant pas l'inflation.

Un certain taux de chômage est nécessaire afin que l'inflation ne dépasse pas un certain niveau voulu par l'oligarchie. En effet, une faible inflation profite aux détenteurs du capital,  en particulier aux détenteurs de dette, et un taux de chômage élevé permet à ceux-ci d'exercer une pression maximale sur les salaires afin de garantir la docilité des salariés.

Il faut savoir que l'unique objectif du SEBC et de la BCE est de lutter contre l'inflation : il s'agit donc d'un instrument au service des détenteurs de capitaux, et avant tout des détenteurs de dette ! Or plus on lutte contre l'inflation, plus on augmente le chômage ! Tout cela n'a rien d'étonnant dès qu'on sait que nous vivons en créocratie, terme défini dans ce lexique.

La question essentielle du NAIRU est développée dans cet article.

 

 

Nationalisme

Le nationalisme, c'est la volonté pour une nation de disposer d'un État. Or un État est par définition souverain : la souveraineté est consubstantielle à l'État. Et être souverain signifie être maître chez soi, ce qui nécessite d'avoir un chez-soi, ce qui implique de disposer de frontières car seules celles-ci permettent de contrôler les mouvements des biens, des capitaux, des services et des personnes. Une frontière est une protection contre les prédateurs mondialistes.

Et étant donné qu'une identité forte est une condition nécessaire, mais non suffisante, à la souveraineté d'une nation, le nationalisme, c'est la défense simultanée de la souveraineté et de l'identité.

Le nationalisme est l'antonyme idéologique, l'adversaire, de la xénocratie.

Le concept de nationalisme est étudié en profondeur dans cet article.

 

 

National-sionisme

Le national-sionisme est ce courant politique qui combine un prétendu nationalisme à un sionisme assumé. Comme on ne saurait servir deux maîtres à la fois, il s'agit, en réalité, d'un outil géopolitique de neutralisation, voire de vassalisation, xénocratique. En effet, que les Juifs sionistes soient favorables aux intérêts d'Israël est parfaitement cohérent ; en revanche, que les nationalistes de quelque autre pays que ce soit conditionnent leur action aux intérêts d'un quelconque autre pays est au mieux antinomique, au pire un acte de soumission. Imaginerait-on, par exemple, des nationalistes irlandais lier de façon inconditionnelle leur cause à l'indépendance du Tibet ?

Le national-sionisme est donc un concept politique qui a pour objet de canaliser une partie de la montée des nationalismes afin de les neutraliser.

Le concept de national-sionisme est présenté dans cet article.

 

 

Néochartalisme :

Le néochartalisme, également appelé théorie monétaire moderne, considère que la création monétaire doit être totalement souveraine (ce qui devrait aller de soi, étant donné que la création monétaire est le premier des quatre attributs de la souveraineté) et doit permettre de financer les dépenses de l'État, rendant ainsi celui-ci capable d'assurer le bien-être de la population, notamment en garantissant le plein emploi ainsi que l'existence de services publics efficaces.

Le néochartalisme s'oppose à la politique économique de rigueur, également nommée politique économique d'austérité, qui vise, officiellement du moins, à atteindre la solvabilité budgétaire à tout prix. Officiellement du moins car le véritable objectif de la politique économique de rigueur, ou d'austérité, consiste à piller la population et ce pour le bénéfice d'une oligarchie créocratique.

La notion de politique économique de rigueur, ou d'austérité, est définie dans ce lexique, à l'entrée Austérité.

 

 

Népotisme :

Le népotisme désignait, initialement, le favoritisme auquel se livraient certains papes à l'égard des membres de leur famille, ou de leurs proches, dans l'administration des affaires.

Par extension, le népotisme désigne, aujourd'hui, un abus qu'une personne qui détient une autorité fait de celle-ci pour procurer des avantages aux membres de sa famille, ou à ses proches, indépendamment de leur valeur.

Les termes népotisme et dynastie ne doivent aucunement être confondus, ce dernier étant défini dans ce lexique.

 

 

Oligarchie :

L'oligarchie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par quelques personnes ou par quelques familles.

Le terme oligarchie peut également désigner l'ensemble des personnes et familles qui détiennent le pouvoir.

 

 

Physiocrate :

Un physiocrate est un partisan de la physiocratie, terme défini dans ce lexique.

Les physiocrates sont généralement considérés comme les fondateurs de la science économique et les précurseurs du libéralisme économique, expression définie dans ce lexique.

 

 

Physiocratie :

La physiocratie, apparue en France au milieu de XVIIIe siècle, est une doctrine économique, politique et juridique qui considère la terre et l'agiculture comme l'essentiel de la richesse.

 

 

Pivot géopolitique :

Dans la nomenclature de la géopolitique états-unienne, la notion de pivot géopolitique désigne un concept bien précis que  Zbigniew Brzezinski définit très clairement dans son livre, Le grand échiquier (Bayard pour la traduction française, 1997, pp. 68-69) :

 

« La notion de pivots géopolitiques désigne les États dont l'importance tient moins à leur puissance réelle et à leur motivation qu'à leur situation géographique sensible et à leur vulnérabilité potentielle, laquelle influe sur le comportement des acteurs géostratégiques. Le plus souvent, leur localisation leur confère un rôle clé pour accéder à certaines régions ou leur permet de couper un acteur de premier plan des ressources qui lui sont nécessaires. Il arrive aussi qu'un pivot géopolitique fonctionne comme un bouclier défensif pour un État ou une région de première importance. »

 

Ce concept est étudié en profondeur dans cet article.

 

 

Ploutocratie :

La ploutocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par les riches.

La ploutocratie est une sorte d'oligarchie, terme défini dans ce lexique.

 

 

Politique budgétaire :

La politique budgétaire est l'ensemble des modifications de la fiscalité et des dépenses publiques.

La politique budgétaire de la Belgique, comme celle de tous les autres membres de l'Union européenne, lui est imposée par la Commission européenne par le truchement des GOPÉ, terme défini dans ce lexique.

En la matière, une politique budgétaire d'austérité - terme défini dans ce lexique - nous est invariablement, et continuellement, imposée par la Commission européenne depuis plusieurs dizaines d'années ! Cette politique budgétaire structurelle d'austérité, qui n'est rien d'autre qu'une entreprise de pillage de nos pays, entreprise de pillage qui, à force de paupériser toujours plus les populations, notamment en détruisant tous nos acquis sociaux, ne peut mener, à terme, qu'aux plus graves troubles sociaux.

Le mécanisme des GOPÉ est expliqué en détails dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2017-2018 sont décryptées dans cet article.

 

 

Politique économique :

Les politiques économiques sont l'ensemble des moyens d'action dont un État dispose pour atteindre les objectifs économiques qu'il se fixe. Ces objectifs peuvent être, par exemple, le plein-emploi, la justice sociale ou encore le transfert des richesses d'une catégorie de la population vers une autre.

Les principaux outils de la politique économique sont la politique monétaire et la politique budgétaire, ainsi que, dans une bien moindre mesure, la possibilité de légiférer, par exemple en promulguant une norme qui pourrait avoir une influence, certes modeste, sur le paysage économique.

La Belgique n'a plus aucune liberté quant aux choix des politiques économiques qu'elle met en œuvre_: elle est contrainte d'obéir, en cette matière comme parmi tant d'autres, aux injonctions comminatoires de la Commission européenne. Cette question fondamentale est développée dans cet article.

Les GOPÉ imposées à la Belgique pour la période 2017-2018 sont décryptées dans cet article.

 

 

Politique économique conjoncturelle :

Une politique économique est dite « conjoncturelle » quand elle vise des objectifs à court terme, cette limite étant typiquement fixée à cinq ans.

 

 

Politique économique structurelle :

Une politique économique est dite « structurelle » quand elle vise des objectifs à long terme, c'est-à-dire typiquement avec un horizon de plus de cinq ans en vue.

 

 

Populisme :

Le populisme est une attitude politique qui consiste à se réclamer du peuple et de la défense de ses intérêts.

Il est remarquable que ce terme est entaché en Occident d'une lourde connotation péjorative. Ce phénomène est le résultat de la propagande permanente des médias dominants qui n'ont cessé d'employer ce vocable, depuis des dizaines d'années, de façon négative. C'est ainsi que l'oligarchie qui a pris le pouvoir est parvenue à convaincre les peuples qu'il serait malsain qu'ils défendent leurs propres intérêts !

Au lieu de considérer le populisme avec morgue, comme le leur enjoint l'oligarchie, les peuples doivent comprendre que le populisme est, en réalité, un des apanages de la démocratie.

Le populisme ne doit aucunement être confondu avec la démagogie, terme défini dans ce lexique.

Le concept de populisme est présenté dans cet article.

 

 

Presse jaune :

Est qualifiée de jaune la presse qui traite l'actualité de manière non éthique ou non professionnelle. Presse jaune est synonyme de journalisme jaune. C'est au mileu des années 1890, c'est-à-dire peu avant la guerre déclenchée en 1898 par les États-Unis d'Amérique contre l'Espagne, comme nous l'expliquons dans notre article Qu'est-ce que le nationalisme ?, que cette expression presse jaune a été initialement inventée spécialement à l'encontre du célèbre Joseph Pulitzer et de son concurrent William Hearst qui se livraient tous deux à une scandaleuse propagande belliciste qui visait à convaincre l'opinion publique états-unienne de livrer la guerre à l'Espagne.

 

Prétérition :

La prétérition est un procédé rhétorique qui consiste à déclarer qu'on ne va pas parler de, ou faire, quelque chose, juste avant d'en parler ou de le faire, ou juste après en avoir parlé ou l'avoir fait.

La prétérition peut être utilisée comme figure de style, comme précaution oratoire ou comme technique de manipulation.

Virginie Vota en donne un exemple dans cette vidéo (entre 3'01'' et 4'44'').

Sophie Wilmès en donnait, le 15 avril 2020, un exemple archétypique dans cette brève, mais très intéressante, vidéo (à 01'02'').

 

 

Protectionnisme :

Le protectionnisme, qui s'inscrit dans le cadre de la politique budgétaire, est une politique économique menée par un État et dont l'objet est de protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs étrangers. L'objectif étant, non seulement de peser favorablement sur la balance commerciale, c'est-à-dire de privilégier les exportations tout en limitant les importations, mais également de protéger l'emploi dans certains secteurs d'activité ainsi que de défendre le niveau de vie de la population. De plus, le protectionnisme privilégie les entreprises publiques lors d'appels d'offres de marchés publics. Finalement, le protectionnisme vise à empêcher les investisseurs étrangers de prendre le contrôle d'entreprises nationales.

Les droits de douane constituent l'un des principaux outils du protectionnisme. Les quotas et les normes sont les deux autres.

Cette importante question est développée dans cet article ainsi que dans celui-ci.

 

Le protectionnisme est l'antonyme du libre-échange, terme défini dans ce lexique.

 

 

Référendum :

Un référendum est une procédure qui permet aux citoyens d'exprimer par un vote l'approbation, ou le rejet, d'une mesure proposée.

Un référendum peut être d'initiative gouvernementale ou populaire ; le référendum d'initiative populaire (RIP) étant également appelé référendum d'initiative citoyenne (RIC).

Un référendum d'initiative populaire doit pouvoir être proposé en toutes matières et donc revêtir quatre natures : le référendum peut être constituant, législatif, abrogatif ou révocatoire.

L'important concept de référendum est développé dans cet article.

 

 

Relance :

Une politique économique de relance consiste en une augmentation des dépenses publiques combinée à une réduction de l'impôt qui touche les couches les moins favorisées de la société.

C'est exactement le contraire de la politique économique que nous impose la Commission européenne ! Une augmentation des dépenses publiques peut être réalisée très efficacement : par exemple, en finançant correctement la justice, l'enseignement, la santé, ou encore en construisant de nombreux logements sociaux. De telles mesures seraient les bienvenues car la Belgique en a grandement besoin, et urgemment encore ! Une politique économique de relance, en plus de répondre aux besoins non satisfaits de la population, garantit à ses couches les plus défavorisées un pouvoir d'achat décent qui, par l'effet du multiplicateur keynésien, stimule grandement l'économie ; en un autre terme : la relance.

 

 

Renflouement externe :

Le renflouement externe plus connu, américanisation des cerveaux oblige, sous le nom anglais de bailout, est une pratique qui consiste à injecter de l'argent dans une entreprise, ou un pays, afin de lui éviter d'importantes difficultés financières, voire la faillite.

L'organisme ou les personnes injectant ainsi des ressources financières dans une entreprise, ou un pays, le font, en principe, en échange d'avantages concrets. C'est ainsi, par exemple, qu'un investisseur sortant une entreprise de grandes difficultés pécuniaires, voire la sauvant de la faillite, en prendra une part du contrôle. Il est remarquable que lors de la crise bancaire et financière de 2008, les pays ont sauvé d'importantes banques en leur donnant de gigantesques sommes d'argent sans aucune compensation ! Un tel renflouement externe de la part de pays aurait dû, mécaniquement, se traduire par les nationalisations, au moins partielles, des banques ainsi sauvées. Il n'en fut rien, les banques se contentant de prendre l'argent ! C'est pourquoi cet épisode a été nommé par plusieurs auteurs « le hold-up du siècle ».

Cette façon de procéder au renflouement externe, en plus d'être malhonnête, contribue à encourager la prise de risques déraisonnables par les banques. La survenue d'une prochaine crise financière majeure est certaine, pour ne pas dire planifiée ; le « remède » en a déjà été conçu et gravé dans le marbre de la loi : le renflouement interne.

 

 

Renflouement interne :

Le renflouement interne, plus connu, américanisation des cerveaux oblige, sous le nom anglais de bail-in, est une pratique - légale dans tous les pays de l'Union européenne depuis le 01er janvier 2016 ! - qui consiste pour une banque à prélever une partie de l'argent de ses épargnants afin d'éviter la faillite. Il s'agit donc du vol de votre argent rendu légal !

Cette importante question est développée dans cet article.

 

 

Réponse en second :

En stratégie nucléaire, la réponse en second consiste à riposter à des tirs nucléaires par d'autres tirs nucléaires.

Ce concept est présenté dans cet article.

 

 

Rigueur :

Politique budgétaire de rigueur est exactement synonyme de politique budgétaire d'austérité, terme défini dans ce lexique.

Dans les années 1990, on parlait de politique de rigueur ; le vocable a été simplement modifié afin de laisser croire qu'on abandonnait une politique économique qui, déjà à l'époque, était de plus en plus impopulaire.

 

 

Smart power :

Le smart power englobe tout simplement les concepts de hard power et de soft power, expressions définies dans ce lexique ; en d'autres termes, c'est l'usage de tous les moyens d'action possibles.

Le concept de smart power est une coquille creuse qui, bien qu'il prétende englober, par définition, le soft power, n'est, en fait, rien d'autre qu'une entreprise de communication, et donc, par conséquent, un élément, parmi tant d'autres, du soft power.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Social conservatisme :

Le social conservatisme est la cohérente cohésion d'un protectionnisme socio-économique et de valeurs traditionnelles.

Il s'agit d'une troisième voie qui permettra aux peuples de se libérer de l'étau constitué d'un côté par le libéral conservatisme, concept défini dans ce lexique, et, d'un autre côté, par la gauche libérale libertaire, qui ne sont que les deux faces d'une même médaille mondialiste, et qui, tels un marteau et une enclume, visent à la destruction des peuples.

Le social conservatisme est également appelé conservatisme social, expression reprise dans ce lexique.

Le concept de social conservatisme est présenté dans cet article.

 

 

Soft power :

Le soft power se définit en opposition, en complémentarité même, du hard power, terme défini dans ce lexique. Le soft power désigne donc tous les moyens non conventionnels, apparemment non violents, utilisés afin d'imposer sa volonté à ceux que l'on considère comme ses ennemis ou ses vassaux, voire à sa propre population : cela peut être, notamment, la rhétorique, le discours, l'instrumentalisation de la culture. Ces moyens indirects d'exercer le pouvoir peuvent se concrétiser, par exemple, dans le cinéma, les séries télévisées, le modèle et les valeurs d'une nation, l'aide humanitaire ou encore la langue.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Sophisme de culpabilité par association :

Le sophisme de culpabilité par association est une technique fallacieuse qui consiste à tenter de décrédibiliser l'adversaire, ou un élément, en prétendant qu'il serait semblable à quelqu'un, ou à quelque chose, de détestable sous le prétexte qu'il en partagerait une caractéristique.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Sophisme d'honneur par association :

Le sophisme d'honneur par association est une technique fallacieuse qui consiste à tenter de valoriser un allié, ou un élément, en prétendant qu'il serait semblable à quelqu'un, ou à quelque chose, d'honorable ou de haute valeur sous le prétexte qu'il en partagerait une caractéristique.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Souveraineté :

Cela fait près de cinq siècles que Jean Bodin (1530-1596), philosophe, jurisconsulte, théoricien politique et économiste français, a défini très précisément, dans son ouvrage Six livres de la République (Paris, 1576), ce qu'est la souveraineté.

 

Les quatre attributs de la souveraineté sont :

• Battre monnaie.

• Faire les lois.

• Rendre la justice.

• Décider de la paix et de la guerre.

 

La souveraineté est un tout indivisible. Elle est consubstantielle de l'État.

Par conséquent, la Belgique n'est plus un État !

Ce point crucial, au cœur de tout débat politique digne de ce nom - car, sans souveraineté, aucune politique, aucune prise de décision n'est possible -, est développé dans cet article.

 

 

Supplétifs :

Troupes levées afin de renforcer l'armée régulière.

La pratique de lever des troupes parmi les peuples qu'ils dominent est typique des empires. Ce procédé, en plus de mettre à contribution les peuples soumis afin d'alléger son effort personnel de guerre, permet à l'empire, d'une part, d'utiliser certains peuples afin d'en combattre d'autres -_diviser pour régner ! - et, d'autre part, de manipuler l'opinion publique en tentant de lui faire croire qu'une coalition internationale se défend alors qu'en réalité c'est l'empire qui poursuit ses actions offensives.

L'OTAN est un des instruments qui permet à l'empire états-unien de lever des troupes : c'est ainsi que l'armée belge en est réduite à la fonction indigne de supplétifs au service des États-Unis d'Amérique et se livre à des agissements, et notamment à des bombardements, illégaux : comme, par exemple les bombardements contre la Yougoslavie, la Libye et la Syrie.

 

 

Syndicat jaune :

Un syndicat jaune est un syndicat qui trahit la cause des travailleurs et qui collabore avec le pouvoir en place. Cette pratique est décrite dans cet article.

 

 

Thalassocratie :

Une thalassocratie est un État, ou un empire, dont la puissance réside notamment dans sa maîtrise des mers.

 

 

Théorie monétaire moderne :

Théorie monétaire moderne est exactement synonyme de néochartalisme, terme défini dans ce lexique.

 

 

Totalitarisme :

Le totalitarisme est un régime politique dans lequel la dictature s'exerce non seulement dans la sphère politique, mais également dans toutes les autres, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire, en imposant à toutes les personnes l'adhésion à une idéologie obligatoire, en dehors de laquelle elles sont considérées comme des ennemis de la communauté.

Tout totalitarisme est, par nécessité, une tyrannie, terme défini dans ce lexique.

 

 

Transposition :

Processus par lequel une directive européenne est incluse dans le droit interne des membres de l'Union européenne.

Cette transposition est obligatoire : tout pays qui n'intégrerait pas à temps dans ses lois nationales ce qu'ordonne une directive européenne se verrait déféré devant la Cour de justice de l'Union européenne et condamné à de très lourdes amendes et astreintes.

Concrètement, cela signifie, qu'au sein des parlements nationaux, ce sont 90 % des lois, voire plus, qui ne sont adoptées qu'en vertu de la transposition de directives européennes. Cela vide de leur sens les élections législatives nationales.

Les institutions européennes imposent leurs lois aux membres de l'Union européenne. Ceux-ci ne sont donc plus souverains et, par conséquent, ne sont plus des États.

Ce concept est développé dans cet article.

 

 

Tyrannie :

La tyrannie est un gouvernement autoritaire qui ne respecte pas les libertés individuelles et sur lequel le peuple n'a aucun contrôle.

Le citoyen a le devoir, pour ne pas en être complice, de lutter contre la tyrannie.

 

 

Usure :

Le terme « usure » désigne tout intérêt perçu sur une somme d'argent prêtée. L'étymologie même de ce terme nous le confirme : le mot latin « usura » signifie en français « intérêt de l'argent ».

Afin de faire accepter l'inacceptable, le pouvoir en place a modifié la définition même du terme « usure » et voudrait nous faire croire que celui-ci décrirait « un taux d'intérêt excessif ». Cela en faisant semblant d'oublier ce qui était connu de tous pendant des siècles, à savoir que le moindre taux d'intérêt, aussi infime soit-il, est excessif.

Nous sommes, une fois de plus, en présence d'une pratique du soft power, la langue étant une arme essentielle de celui-ci : la langue, c'est une vision du monde ; imposer sa langue, c'est imposer sa vision du monde.

Ce concept est présenté dans cet article.

 

 

Xénocratie :

La xénocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par des acteurs étrangers.

La xénocratie est l'antonyme idéologique, l'adversaire, du nationalisme.

L'important concept de xénocratie est développé dans cet article.

 

 

 

 

 

Mike Werbrouck

Président fondateur du MIB

 

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